A la découverte de Tinténiac – Etape 5

Cette étape fait partie du jeu de piste « l’épée de Tinténiac ». Si vous n’avez pas fait les étapes précédentes, rendez-vous au point de départ: au niveau du panneau à l’intersection de la rue de la Libération et de la Place André Ferré.

En voilà un nom rigolo, « rue du Puits Robidou » ! D’où vient ce nom ?

Robidou, habitant de Tinténiac, fut le 1er à avoir eu l’idée de creuser un puits, vers le XIVe siècle. C’est grâce à lui que la population a pu avoir accès à l’eau potable.

On utilisait auparavant l’eau de la Donac, cependant elle était souvent insalubre. En effet les producteurs de lin et de chanvre y faisaient rouir leur récolte, c’est-à-dire qu’on y faisait une sorte de nettoyage afin d’extraire les fibres textiles, au niveau du Pont-à-l’Abbesse. Cela pouvait contaminer l’eau et fut la cause de graves maladies qui firent de nombreuses victimes vers l’an 1730.

Le saviez-vous ? Robidou n’était pas vraiment un prénom, mais le diminutif de Robert !

De nombreux noms de rue ont ainsi une origine historique. Vous êtes passé-e-s tout près, en remontant vers l’église, de la rue du four à ban. Un four à ban était un four commun à tous les habitants d’un territoire. A Tinténiac, il fut édifié au XIe siècle sur les ordres de l’Abbesse de Saint Georges, seigneure de Tinténiac. Tous ceux et toutes celles qui habitaient à proximité venaient faire cuire leur pain dans ce four collectif. En contrepartie, le meunier et le fournier prélevaient chacun une partie du blé et de la pâte, dont une grande partie revenait à la Prieure. On l’appelait four banal ou four à ban car les habitants étaient convoqués chacun leur tour, au son du « ban » (https://www.cnrtl.fr/definition/ban).

Vous ne voyez toujours pas l’épée en bronze? Si elle n’est pas ici, il nous faut poursuivre notre quête! Rendez-vous devant la cour de récréation de l’école primaire Notre Dame, rue du Paradis. Vous devrez, pour cela, revenir un peu sur vos pas, vers l’église…