Les sens en éveil…

Tiens, une sauterelle !

«  Je vous ai entendu-es arriver de loin ! Mon ouïe est très fine, ce qui me permet d’entendre mes prédateurs, afin que je puisse rapidement me cacher pour leur échapper… je n’ai pas du tout envie de me faire dévorer !

Devine où se situent mes oreilles ! Tu le sais ? Tu donnes ta langue aux chats ? Voici un indice :

Vous avez trouvé ? (Réponse en bas de page)

Si vous prenez le temps d’écouter, chers humains et humaines, vous vous rendrez compte que vous aussi, vous pouvez entendre des sons très subtils… le bruit de l’eau, du vent dans les feuilles, de certains habitants du canal (amphibiens, insectes, petits mammifères, oiseaux etc)…

Venez avec moi ; choisissez un endroit qui vous paraît agréable et installez-vous confortablement. Fermez les yeux… et concentrez-vous sur ce que vous entendez pendant quelques minutes. Laissez-vous bercer, apaiser par les sons de la nature. Essayez d’en identifier certains, si vous le souhaitez. Vous pourrez ensuite comparer ce que vous avez entendu entre vous.

C’est l’occasion de faire une pause artistique : si vous le souhaitez, munissez-vous d’un crayon et d’une feuille de papier (fournis dans le sac). Dessinez ce que vous avez entendu, ou ce que ces sons vous ont inspiré. Votre dessin peut être figuratif ou abstrait, vous êtes totalement libre. Vous pouvez aussi choisir de le montrer ou non.

Avez-vous entendu des sons provenant des humains, de voitures etc ? Vous comprenez bien, maintenant, que la pollution n’est pas seulement visuelle, ou olfactive ; il existe également une pollution* sonore, qui peut déranger les autres êtres vivants… 

Jeune mouette, je suis désolée mais je ne recherche pas la compagnie de tes congénères, je ne les ai pas vus… mais il y a des nids faits en tiges de roseaux un peu plus loin, tout près du canal… peut-être les trouveras-tu par là ? Bonne chance ! »

* Note : on parle de « pollution » lorsqu’une quantité devient excessive.

Réponse au rébus : mes oreilles se situent…

au niveau de mes genoux !